Statut du corps dans la séance
Roux, Marie-Lise
Dans "Le Mythe de Sisyphe", Albert CAMUS écrit : "Nous habitons notre corps bien avant de le penser. Le corps a ainsi sur nous une avance irréparable". C'est à cette avance irréparable que les psychanalystes ont à faire, jour après jour. Si la psychanalyse, comme son nom l'indique, est d'abord science de l'âme, elle ne peut passer sous silence ce que lui apprend l'expérience du divan, et que FREUD, déjà dans les "Trois essais sur la théorie de la sexualité" a mis à jour : à savoir la dépendance totale du Moi par rapport au corps. […]