Open Studiedag BVP op 12.10.2019 ter ere van Joyce McDougall

12/10/2019

Activiteiten georganiseerd door de RBP Colloquia Conferenties Georganiseerd door de BVP / RBP

Delen op

JOYCE McDOUGALL

Eros op de scène. Een levendig psychoanalytisch gedachtegoed.

Zaterdag 
12/10/2019
Universitair Psychiatrisch Centrum, Campus Kortenberg
(Leuvensesteenweg 517 – 3070 Kortenberg)

“Elke mens is een kunstwerk in zijn psychische complexiteit, elke analyse is een avonturentocht” (J. McD, 1978)

Beste Collega,

De Belgische Vereniging voor Psychoanalyse organiseert haar zevende symposium extra muros ter ere van het werk van Joyce McDougall (1920-2011), psychoanalytica en titularis van de Société Psychanalytique de Paris.

Deze uitzonderlijke analytica verkende de ganse waaier van het psychische lijden, met Eros trouw in haar vaandel.

Door haar mooie schrijfstijl, haar charme, de kwaliteit van haar klinische verhalen en een originele theorievorming laat ze ons een onuitputtelijke bron van nieuwe gedachten na om de psyche en het analytisch theater te verkennen.

Dr Christine Franckx, Voorzitter
Dr Arlette Lecoq, Wetenschappelijk Secretaris

Prix/prijs (repas incl. maaltijden) :
– Vóór 01/09/2019 : 70€ – (40€ studenten),
– Vóór 01/10/2019 : 80€
– Na 01/10/2019 : 90€
– Vanaf 01/10/19, omwille van administratiekosten zal de terugbetaling van annulaties verminderd worden met een bedrag van 10€ .
– Vanaf 07/10/2019, geen terugbetaling mogelijk.

Accreditering

PROGRAMA

De lezingen zullen vertaald ter plaatse beschikbaar zijn.

9h00
Inleiding: Christine Franckx, Voorzitster

9h15 – 9h50
Sammy : une rencontre singulière entre folie, créativité et éclectisme : Françoise Labbé (FR)
Sammy : een bijzondere ontmoeting tussen waanzin, creativiteit en eclectisme

Le récit de la cure de Sammy, enfant psychotique, par Joyce McDougall ouvre sur les questions du maniement technique et des théories psychanalytiques sous-jacentes à ces pathologies sévères. La richesse des productions de Sammy nous met en contact avec son monde interne où s’affrontent les pulsions prégénitales et ses différentes représentations de la scène primitive. La biographie de notre auteure colore cette prise en charge créative, ainsi que son engagement émotionnel qui se retrouvera dans toute son œuvre.

9h50 – 10h25
Les cris du silence, Arlette Lecoq (FR)
De schreeuw in de stilte

Comment entendre les cris de ces analysants dont la vie psychique est réduite à sa plus simple inexpression car « … dans les états psychosomatiques, le corps réagit à une menace psychologique comme si elle était d’ordre physiologique (1989, p.12). Face au vide représentationnel, au gel des affects et à l’absence d’associativité, l’analyste est confronté à un espace mort qui fait office de pare excitation chez ces patients. Avec sa notion d’hystérie archaïque, J. McDougall nous introduit au cœur de leur drame primitif qui dévoile des protosymbolisations, des fantasmes archaïques comme celui d’un corps pour deux, une lutte à haut risque pour éviter la mort psychique. Quelle place accorder à cette pensée parmi les autres approches psychosomatiques ?

10h25 – 11h50 : Discussie over de eerste presentaties.

10h45-11h15 : Koffie-pause

11h15 – 11h50
Fifty shades of gender ? J. McDougall anno 2019, Trui Missinne (NL)
Cinquante nuances du genre ? J. McDougall 2019

Weerspiegelt de gender en non-binaire problematiek / symptomatologie (?) bij veel van onze huidige patiënten een onmiskenbaar veranderend cultureel en maatschappelijk discours? Zijn de fundamentele spelregels van het leven veranderd? Zitten wij, psychoanalytici gevangen in een conservatief, normerend binair denken en zijn onze theorieën vervreemd van de actuele kliniek? Zijn we hoogdringend toe aan nieuwe psychoanalytische concepten? Of gaat het hier om een voorbijgaande modegril? Wat heeft Joyce McDougall ons vandaag hierover nog te vertellen? Hoe haar centrale concept psychische biseksualiteit in dit verband te (her)denken?

11h50 – 12h25
L’addiction, esclavage comme évasion. B. Faoro-Kreit (FR)
Verslaving, een slavernij als ontsnappingspoging
L’Addiction, terme transposé de l’anglais et introduit en France par l’auteure, rend compte de l’esclavage de celui qui y est soumis quand c’est la seule solution trouvée pour échapper à la douleur mentale. Au travers de ses divers écrits, Joyce McDougall va présenter ces conduites addictives comme des tentatives d’autoguérison dont le malaise d’origine est à chercher dans les relations précoces avec la mère qui n’aurait pas permis un mode d’organisation de fonctionnement psychique suffisant pour affronter les vicissitudes de la vie. Le sujet addict est donc en recherche constante d’un objet externe, qui peut prendre différentes formes, pouvant colmater les manques ressentis. Cette compulsion est un asservissement par le corps à un objet et à ses effets.

12h25 – 12h50 : Discussie over de laatste presentaties

12h50 – 14h00 : Lunch

14h00 tot 16h00 : WORKSHOPS

1. Les coulisses des néosexualités, Françoise Labbé en Monique Licot (FR) 

La bisexualité psychique et les fantasmes de scène primitive organisent la structure psychosexuelle de l’individu. Dans l’œuvre de Joyce McDougall, les créations néosexuelles ou perverses sont envisagées comme des défenses par rapport à des dysfonctionnements dans les relations précoces ayant impacté la structuration œdipienne de la psyché.
Ces néosexualités, parfois addictives, sont des solutions inventées par le sujet en fonction des communications parentales contradictoires à propos de l’identité et des rôles sexuels. Ces scénarios servent à préserver le sentiment d’identité sexuelle et sont des techniques de survie psychique pour sauvegarder le sentiment d’identité subjective. À partir de cas cliniques et des théories de Joyce McDougall, nous ouvrons la discussion sur ces sujets délicats et complexes.

2. Identité sexuelle, illusion bisexuelle et processus d’identifications, Christine Desmarez en Marie-Paule Durieux (FR)
Le choix d’objet sexuel est en relation avec la problématique identitaire mais il est clair que les choses ne se passent pas de manière simple et univoque. Est-ce que nous ne recherchons pas tous une confirmation de notre identité sexuée dans nos relations amoureuses ?
Pour J. McDougall, l’illusion bisexuelle est omniprésente. On peut considérer le recours à l’idéal bisexuel comme un recul devant l’angoisse de castration, l’angoisse liée aux souhaits interdits tant homosexuels qu’hétérosexuels, recul devant la castration narcissique pleine de sentiments d’exclusion, d’impuissance et de non-valeur. L’illusion bisexuelle se construit quand l’autre est déjà reconnu comme différent mais quand tout est fait pour annuler cette séparation d’avec l’autre, pour nier cette possible altérité. Dans le processus d’introjection et d’identification à l’objet, il y a un renoncement implicite à l’objet qui crée une nostalgie de retour à un état fusionnel qui existerait en chacun de nous. Dès la mise en branle du processus séparation-individuation, une tendance pulsionnelle dans l’individu tente d’annuler cette séparation, une autre vise le maintien de l’indépendance vis-à-vis de l’objet sous peine de s’y dissoudre.

3. Over ontbrekend affectief contact, Marc Hebbrecht, Trui Missinne en Rudi Vermote (NL)
Tijdens deze workshop worden enkele momenten uit een psychoanalytisch proces besproken. Er wordt verwezen naar ‘Playdoyer pour une certaine anormalité’ en ‘Théatres du corps’ van McDougall evenals de biografieën van Porret et Menahem. Er wordt ingegaan op de behandeling van patiënten die moeilijk contact maken met hun gevoelens.
Wat betekent dit voor de analytische relatie en voor de therapeut? De deelnemers kunnen eigen gedachten inbrengen. Vertrouwelijkheid is gewaarborgd.

4. Théâtre du “Je” et scène analytique, Diana Messina-Pizzuti en Marianne Van Bourgonie (FR)
“Théâtre du Je… scénarios psychiques… répliques illisibles donc inaudibles… personnages internes… enfin travail sur le sens. Ce sont les métaphores qui me viennent à l’esprit pour parler le plus précisément possible de la nature du travail psychanalytique ; voyage à deux à la recherche de la réalité psychique, voyage sans cartes où chacun s’efforce de suivre un chemin dit flottant dans l’espoir de le découvrir” Joyce McDougall évoque l’expérience analytique telle une nouvelle scène qui révèle des voix perdues, des impasses, voire des attaques du décor où l’arrière scène apparaît dévitalisée, fracturée. L’atelier, à travers des vignettes cliniques, interroge le Théâtre de l’Interdit, où la culpabilité verrouille le désir et le Théâtre de l’Impossible, sous le joug du narcissisme, aux limites de l’analysable. Le Je / jeu analytique permet d’ouvrir l’accès à la subjectivité et à la symbolisation, dont celle du symptôme devenu métaphore.

5. La création littéraire, un des visages d’Éros, Marie-Pierre Chaumont en Isabelle Lafarge (FR)
La créativité est au centre de la vie et du travail de Joyce McDougall. Elle est à l’œuvre dans les solutions psychosomatiques et néosexuelles, mais aussi dans les activités sublimatoires les plus achevées, comme issues heureuses au traumatique de la sexualité humaine. Mais que peut nous dire la psychanalyse des créations artistiques ? Que peut-elle nous apprendre des puissances mises en jeu et des obstacles qui s’y opposent ? Avec Joyce McDougall et certains écrivains, nous essayerons d’apporter quelques réponses à ces questions.

16h00 – 16h15
Quelques mots pour conclure :  L’identité d’analyste en question, Arlette Lecoq (FR)
Tot slot : de identiteit van deze analytica
Réflexions sur le contretransfert McDougallien.
Beschouwingen omtrent de McDougalliaanse tegenoverdracht.

Vidéo