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Psychoanalysis Today

25.11.2021

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INFORMATION POUR LES PSYCHOLOGUES (CLINICIENS).

Pour pouvoir attester de votre formation continue (Code de déontologie + loi LQPSS de 2019) pensez à vous munir, lors de votre inscription ou votre présence aux séminaires de la SBP, de votre numéro COMPSY (ou Visa SPF SANTÉ ou Inami) afin que l’on puisse vous transmettre votre attestation de présence en fin d’année.

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LE TRAUMATIQUE DE LA NAISSANCE PREMATUREE – WAIMH 17 décembre 2021 (en matinée)

18.11.2021

Matinée de travail de la WAIMH le vendredi 17 décembre 2021 de 8h30 à 13h
en présentiel (nombre de places limité) et en webinaire

Renseignements : http://www.waimhbl.be

L’arrivée prématurée d’un bébé engendre stress et anxiété pour ses parents qui sont
confrontés à l’irruption brutale d’une nouvelle réalité, le plus souvent totalement
inattendue.
De la pensée idéalisée d’une naissance à terme, les parents doivent passer en « mode
de survie ». Ils sont souvent dans l’incertitude du pronostic médical du devenir de
l’enfant, particulièrement des risques vitaux et développementaux que celui-ci peut
encourir. Ils sont bouleversés et sidérés par cette séparation brutale et traumatique et
les angoisses de mort qui peuvent surgir. Ils décrivent souvent une suspension de la
temporalité qui rend parfois difficile l’investissement de leur tout-petit et de leur
nouvelle parentalité. La mère peut, elle-même, être fragilisée sur le plan somatique et
être dans une urgence vitale.
Le deuil d’une naissance idéale dans un climat d’attente serein, est douloureux et
reste, à long-terme, un épisode traumatique pour les parents. Les premières
rencontres entre ceux-ci et leur bébé prématuré, hospitalisé en néonatalogie, avec des
signes de souffrance et une grande fragilité, sont sources d’angoisse et engendrent
un sentiment d’impuissance, d’étrangeté et de dépossession de leurs fonctions
parentales.
Une communication transparente au sein du triangle soignants-parents-enfant et une
écoute empathique et déculpabilisante sont essentielles pour soutenir le
développement des premiers liens avec le bébé, pour aider les parents à mettre des
mots sur le traumatique et leur permettre de se sentir acteurs dans le processus de
développement de leur enfant.

Cette matinée de travail, organisée par la WAIMH BL nous permettra de déployer avec
Ayala Borghini un premier volet sur le thème de la néonatalogie. Ayala Borghini
déclinera son propos autour de trois axes en clinique de la prématurité: l’impact
traumatique parental, l’impact et les risques pour le bébé et l’accompagnement de la
famille en néonatalogie.
Une seconde journée de travail sera organisée par la WAIMH BL le vendredi 20 mai
2022 sur la même thématique de la prématurité et du soin psychique en néonatalogie.
Avec la participation de Ayala Borghini, Docteur en psychologie,
psychothérapeute, Professeure Filière psychomotricité, président du
comité scientifique de la formation continue en bilan sensori-moteur et
formatrice « Attachement et mentalisation »
Pass covid safe requis
Inscriptions obligatoires par mail : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
Veuillez indiquer si vous souhaitez y participer en présentiel ou en webinaire
Renseignements : http://www.waimhbl.be

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GERCPEA « La thérapie familiale psychanalytique» Vendredi 19 novembre 2021

20.10.2021

Le vendredi 19 novembre 2021 de 9h00 à 16h00 à Luxembourg (Ville) ou en vidéotransmission

L’approche psychanalytique du familial est présente, dans les travaux de Freud, tout au long des ”Cinq psychanalyses “, notamment dans ”Le petit Hans” (1909). Mais la pratique de la thérapie familiale psychanalytique va attendre les années soixante-dix pour être mise en œuvre. Elle aura été précédée par les thérapies systémiques.

La thérapie familiale psychanalytique est le fruit de la convergence entre plusieurs pratiques concernant la dyade parent-bébé, le psychotique, le groupe, l’institution…

Comment la prise en considération de la dynamique de l’inconscient va-t-elle organiser les dispositifs analysants consacrés à la famille?
Nous aborderons ce questionnement en nous focalisant sur trois dimensions clés de la

pratique :

– l’instauration du dispositif: sa méthode, ses indications et empêchements, l’énonciation des règles.

– les formes du travail en séance: l’offre surmoïque, le prendre soin, l’apprendre à jouer, la co-associativité.

– le travail de terminaison et ses singularités en situation de groupe.

Avec la participation de :

          Dr André Carel, Psychanalyste membre de la Société Psychanalytique de Paris, ancien psychiatre, membre de la SEPEA (Société Européenne de Psychanalyse pour l’Enfant et l’Adolescent) et de l’AIPCF
(Association Internationale de Psychanalyse de Couple et de Famille)

           Dr Elisabeth Dive, pédopsychiatre et thérapeute de famille. Elle s’est formée à la clinique familiale psychanalytique de la petite enfance avec le GECFAPPE et à la thérapie familiale au CEFORES. Elle exerce son activité clinique principale au sein de l’équipe Enfants-Ados-Familles du centre de guidance de Louvain-La-Neuve, où elle occupe également la fonction de direction thérapeutique.

 

Infos et inscription : www.gercpea.lu

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“Comme les pierres et les arbres” de Domenico Chianese

“Comme les pierres et les arbres” de Domenico Chianese

Paris, Campagne Première, 2020

Ce livre de Domenico Chianese, publié en italien en 2015 (Come le pietre e gli alber : Psicanalisi ed estetica del vivere)  et heureusement traduit en français 2020, apporte un courant d’air frais dans la littérature psychanalytique francophone. Il parle d’une psychanalyse vivante à l’écoute de la créativité cachée, écrasée, ou même non encore née, de personnes dont la souffrance, enfermée dans sa propre répétition, manque sa finalité : être entendue comme force de vie à libérer.

« C’est l’esthétique qui peut nous aider à comprendre la naissance du sujet » : Chianese pense, comme Meltzer, que ce qui naît de l’accordage primaire du bébé avec son environnement, et en particulier avec sa mère, c’est une expérience esthétique qui fonde le narcissisme dans une non-différenciation première. L’auteur nous fait découvrir une abondante littérature italienne, traversant les champs de la psychanalyse, de l’art, de l’anthropologie, qui constitue un fond culturel spécifique permettant de relier la psychanalyse au passé, au présent et à l’avenir du monde.

Les vignettes cliniques et les œuvres de poètes, en particulier italiens, s’inscrivant sur le fond d’une riche culture philosophique, font émerger les liens entre le champ analytique (dans la perspective développée par l’école italienne), les concepts de Bion, et une réflexion profonde sur la centralité de la pensée en images, initiée dans un ouvrage précédent, richement illustré, co-écrit avec Andreina Fontana,  Imaginons. Le visible et l’inconscient (Paris, Itaque, 2015).

La réflexion de Chianese l’amène à l’idée que la psychanalyse, qui a beaucoup travaillé la question des processus de symbolisation, a peu exploré la voie inverse, qui va des symboles aux sens. Il me semble aussi que la question de ce retour des formes organisées de la pensée vers la sensorialité n’a été jusqu’ici envisagée la plupart du temps que sous l’angle de la désymbolisation, entendue comme expression de la destructivité. René Roussillon a pourtant souvent insisté sur le mouvement de prise-déprise-reprise qu’impliquent les passages entre différents niveaux de symbolisation. J’ai moi-même développé, dans le travail de l’adolescence (L’enjeu adolescent, PUF, 2014), sur l’importance d’une déconstruction, qui ne doit pas être confondue avec la destructivité, et qui se conjugue à un processus d’enchantement pour permettre la subjectivation. Dans le champ de la création artistique, François Cheng, dont les écrits réfléchissent la peinture chinoise classique, souligne que « le véritable réel ne se limite pas à l’aspect chatoyant de l’extérieur, il est vision. Celle-ci … ne peut être captée par l’homme qu’avec le regard de l’esprit, ce que les Anciens appelaient le troisième œil ou l’œil de Sapience. Comment posséder cet œil ? Il n’y a pas d’autre voie que celle fixée par les maîtres Chan, c’est à dire les quatre étapes du voir : voir ; ne plus voir ; s’abîmer à l’intérieur du non-voir ; re-voir. Eh bien, lorsqu’on re-voit, on ne voit plus les choses en dehors de soi ; elles sont partie intégrante de soi (Cheng, Le dit de Tian Yi, 1998). Ce mouvement, que j’assimile à un passage par l’informe, est au cœur de la possibilité d’étendre le psychisme et de transformer les zones traumatiques. Chianese écrit ainsi que « l’intérieur et l’extérieur naissent ensemble, ils co-naissent. Il en découle que nous sentons le monde non seulement à travers des catégories, mais aussi en nous laissant traverser par une dimension pré-catégorielle qui est fondamentalement prioritaire en l’homme. L’expérience humaine est un devenir continuel, un passage permanent de l’indistinct et de l’indéterminé au déterminé et au distinct, qui sont toujours temporaires. Cet univers du sous-catégoriel, du non-réfléchi, est la sève qui alimente notre être en devenir ». Il souligne sa proximité avec les thèses de Pia de Silvestris et Adamo Vergine (Prendersi cura. Sul senso dell’esperienza psicoanalitica, 2012), qui écrivent que « L’être avec, nous arrivons à le penser comme le point d’indistinction de la relation qui tire l’énergie nécessaire, comme d’une racine, de la force d’indistinction, pour donner sa forme à la capacité de se séparer, peut-être seulement à des niveaux supérieurs du psychisme, ceux qui régissent la réalité ».

Dans la dernière partie du livre, Chianese pose la question de l’avenir de la psychanalyse. Pour lui, l’ancrage social de la psychanalyse a pour conséquence inévitable que « Le projet de l’analyste, son éthique, part de Freud, mais s’éloigne de sa philosophie, de sa Weltanschauung ». Il amène une idée qui me semble intéressante, à partir d’une distinction entre métapsychologie et psychanalyse. Freud utilise le mot « métapsychologie » dès 1890, tandis que celui de « psychanalyse » apparaît sous sa plume en 1896 : « Le terme « psychanalyse » indiquera dès lors un noyau de théories et de techniques aux contours « suffisamment » définis, alors que le terme « métapsychologie » conservera un caractère d’indétermination … La métapsychologie est une œuvre inachevée, une œuvre ouverte, et il est bon qu’elle reste telle ». L’auteur ne tranche pas dans une direction ou une autre, mais plaide plutôt pour qu’aucune des deux voies ne se trouve sacrifiée à l’autre, toutes deux étant nécessaires à la vitalité de la psychanalyse.

Un livre donc dont la largeur de vue rend la lecture hautement recommandable.

Jean-Paul Mattot

 

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Nieuw nummer Tijdschrift voor Psychoanalyse en zijn toepassingen

12.10.2021

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APRÈS LA CATASTROPHE, QUE SONT LES TRACES DEVENUES ? Samedi 26 mars 2022 à la Maison de la SBP

27.09.2021

(Photo: Luc Mary-Rabine)

Journée ouverte de la Société Belge de Psychanalyse (SBP/BVP)

 Samedi 26 mars 2022

Maison de la SBP, 49 rue Emile Claus à 1050 Bruxelles

 

APRÈS LA CATASTROPHE, QUE SONT LES TRACES DEVENUES ?

Avec la participation de LAURENCE KAHN de l’Association Psychanalytique de France

 

Organisation

Nicole Minazio et le groupe FIMMPIC (Figures du Mal et de la Mort dans la Psyché Individuelle et Collective) composé de Claire De Vriendt-Goldman, Anne Englert, Denis Hirsch, Arlette Lecoq, Nicole Minazio, Evelyne Tysebaert et Nicole Zucker

Que sont devenues au niveau individuel et au niveau collectif les traces des tragédies exterminatrices du XXème siècle tapies dans les profondeurs de l’être humain ? Par quels indices, par quels chemins les découvrir et sous quelles formes ? Sont-elles transformables ? Que révèlent-elles de notre nature commune ? Comment la psychanalyse peut-elle nous aider à penser leur évolution ?

Ces questions parcourent la réflexion de notre groupe et seront discutées lors de notre journée. Avec notre invitée Laurence Kahn, nous explorerons des parts sombres de notre Histoire

 

Programme

09h00        Accueil des participants par Arlette Lecoq, Présidente de la SBP/BVP et

par Marc Hebbrecht, Secrétaire scientifique de la SBP/ BVP

 

Animation du matin : Arlette Lecoq

09h15        Introduction de la journée par Nicole Minazio – Animation du matin : Arlette Lecoq

09h30        Exposé de Laurence Kahn : « Les pierres parleront » : nature, droit et façonnage de la mémoire ».

10h30        Discussion avec la salle

11h00        Pause-café

11h30        Table ronde avec Nicole Minazio et Evelyne Tysebaert autour de la présentation de Laurence Kahn. Discussion.

13h00        Pause repas (possibilités de restauration à proximité ?).

 

Animation de l’après-midi : Anne Englert et Nicole Zucker

14h30        Table ronde

Arlette Lecoq : Deux petits-enfants racontent. d’après « Le ghetto intérieur » de S. Amigorena et « Les Amnésiques » de G. Schwartz

Claire De Vriendt-Goldman : Laissez parler les p’tits papiers d’après « Eparses » de G. Didi-Huberman

16h00        Discussion générale.

16h25        Clôture

 

Inscription en ligne sur www.psychanalyse.be

  • Avant le 01.03.2022 : 60,00€
  • Après le 01.03.2022 : 70,00€

Accréditation demandée

Si les restrictions sanitaires devaient être effectives en mars 2022, un système hybride par visioconférence serait instauré.

 

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Ziek van Liefde

19.09.2021

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Décès du Dr Marie-Louise Dowiakowski

02.08.2021

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de notre ancienne collègue, le Dr Marie-Louise Dowiakowski, survenu ce 31 juillet.

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Prochain numéro “Art et Psychanalyse : jeu et créativité”

04.07.2021

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